mardi 25 mars 2014

Ce qui cause tes frayeurs

Ce qui cause tes frayeurs,
c’est ce qui à le goût de la peur, qui sent la mort, qui à la couleur du temps qui passe, et le toucher froid de la solitude
Ce qui cause ta rage,
c’est la distance qui te sépare de tes rêves, c’est ce qui frôle tes nerfs avec chaleur, et fait trembler la plante de tes pieds, pressés de courir
Ce qui cause ton amour,
c’est le tremblement de tes lèvres pour prononcer un nom, la caresse de tes rétine par des couleurs inconnues, l’air qui réchauffe tes poumons en hiver, la force qui te fait oublier tes frayeurs, ta rage, et te donne envie de t’accrocher au sol …

vendredi 21 mars 2014

Ce qu'il lui manque

Il lui manque d’être aimable,
Il lui manque du coeur
Et il manque à sa table,
Ses compagnons de douleur



Il lui faut des idées,
Il lui faut du temps
Et peut être des marchés…
Moins évidents…



Ils lui trouvent l’arrogance
Ils lui trouvent l’amertume
Et nourrissent l’indécence
Qui dirige sa plume



Il lui manque d’être aimable
Ou peut être d’être aimé
L’amour serait il confortable
S’il voulait le partager ?

mercredi 12 mars 2014

J’ai l’impression qu’il me manque un truc, comme si tout le monde avait compris quelque chose dans la vie, mais que je n’avais même pas la capacité du réfléchir, d’imaginer de quoi il s’agit… Comme lorsque l’on se moque d’un candidat d’un jeu télévisé parce qu’une réponse est évidente, et qu’il ne l’a trouve pas… Toi qui m’aime pas lire, arrête toi…
Je suis là, j’observe, je remarque des choses… Des choses qui lient les gens, des choses que je ne comprend pas. C’est frustrant, c’est compliqué, c’est énervant c’est inexplicable… Pourquoi serais je le seul à ne pas voir l’évidence, à ne pas apprécier le parfait, à même ignorer l’attaque frontale de la réalité, quand pour tout le monde cela semble si facile d’y faire face ? Toi qui m’aime pas lire, mais que fais tu la ?
La poésie une excuse, les mots en sortent plus facilement, et il est facile de ne pas exprimer de manière directe ce que l’on pense, lorsque la magie des rimes masque les paroles. Souffrance qui n’a pas besoin d’aide, douleur dans pansement, arrogance peut être… Et alors…. Toi qui m’aime pas le lire, tu es encore la ?
De toutes manières, sur la grande toile, on peut parler de ce qu’on veut, personne n’entend, personne n’écoute… Et c’est sans doute mieux ainsi… Même si celui qui n’aime pas lire peut encore être ici… Comme c’est douloureux de réaliser que la parole écrite, qui a mis des centaines d’années à servir l’homme, soit maintenant la première ignorée… Mais, encore une fois, c’est sans doute mieux ainsi… Je me noie dans l’air, je brûle par l’oxygène, j’aime l’odeur du carbone, et mes poumons adorent l’eau… Mais du calme les amis … De dépression il n’y a pas, de sens il ne faut chercher, de route il n’y en a aucune tracée. Les chemins dans la lave réchauffent le coeur, il n’y a que les neiges Éternelles pour le refroidir… A toi qui n’aime pas lire, je te félicite….

Dix jours de sommeil
Au onzième je me réveille
Je veux que quand mes yeux s’ouvriront
Le monde ait changé ne soit plus rond



Je veux avoir le sourire
Quand je regarde le ciel
Je veux pouvoir courir
Que tout m’émerveille



Je veux oublier le temps
Et me souvenir des gestes
Je veux que du noir jusqu’au blanc
Il n’y ait pas que le gris qui reste



Bois, et n’y pense plus
Le monde ne changera jamais
Les mondes font les déçus
Le tien … à certains… Plaît…

lundi 3 mars 2014

Rage

Torture de l’esprit ou douce caresse
Lame qui frôle mais jamais ne blesse
Sourire éméché des coups que j’encaisse
Rire désinvolte masquant la tristesse



Rien à faire de ma douleur ?
j’en ferais donc mon plaisir
Quelle s’enfonce dans mon coeur
Je ne pourrais qu’en rire



Les ailes noires forment un bel arc
Mais n’ont pas de visage
Mes cicatrices sont juste des marques Dans le sable, sur la plage



Alors qu’au fond d’un verre d’eau
Se cache la solution
Je sens que sous ma peau
Il n’y a plus de frisson



Mais le temps, mais le temps !
Qu’il est long, qu’il est lent !
Qu’ils m’ennuient, me fatiguent
Tout ces gens, qui m’intriguent



Et les gens, et les gens !
Les mêmes hier les mêmes demain
Les mêmes paroles les mêmes chants
Les mêmes histoires des mêmes terriens



L’ennui, l’ennui, c’est fatigant l’ennui
Mais accrochez-vous qu’ils disent,
Car bientôt ce sera fini

Vague souvenir

L’obsolescence de mon discours
Me rappelle à quel point
Lorsqu’il fait chaud, même en amour
On peut se brûler les mains



Le temps passe, au fil des jours
Je reste sur le même chemin
Et j’ai peur, des gens autour
Qui regardent si je marche bien



On oublie, chacun leur tour
Nos souvenirs ne valent rien
Mais nos envies on se bat pour
Les garder, jusqu’à la fin…

mardi 25 février 2014

Alcool et vapeurs

Alcool et vapeurs
Font défiler les heures
Si j’oublie qui je suis
J’oublie le temps aussi



Orgueil et douleurs
Font ressortir les rancœurs
Et mes yeux de mépris
Te jalousent aussi



Sourires et pleurs
Font osciller le coeur
Et de la joie d’aujourd’hui
Il ne reste rien, la nuit



Alcool et vapeurs
Adoucissent les moeurs
Mais quand le verre se fini
On retourne à l’ennui…